In NYC

Par Jacques, le 21 mai 2011

Quelle bande de salauds. J’aurais jamais cru que tout serait allé si vite. En un, deux ans, je veux bien ! Mais là, ça fait que deux mois, merde ! Deux mois que tout le monde pense que je vis un rêve éveillé, que je vis les meilleurs moments de ma jeunesse. Que j’ai des conditions de folie avec mon loft mezzanine avec vue sur toute la ville. Qu’on me paye à aller à 9 malheureuses heures de cours et à triper le reste du temps. Ces connards ont rien compris. C’est clair que je suis pas le plus à plaindre, pas dans une situation particulièrement inconfortable.

Il n’empêche. Pourquoi m’ont-ils oublié comme ça, du jour au lendemain ? Je me demandes bien ce que j’ai pu faire en tout cas. Ces cons là s’en branlent, ils ont leur vie, peinard, leur quotidien a pas changé. Un pote en plus ou en moins, pas de soucis, de toute façon ils finiront bien par le revoir. Ca me fait de la peine. Être si loin de tout ça, ne pas avoir l’initiative, penser à eux comme ça, sans sentiment de réciprocité. Aussi bien ils m’ont complètement oublié. C’est peut-être comme ça que ça doit se passer, remarque. Moi, seul, cantonné par l’imaginaire collectif à mes trips, et eux, avec leurs vies « normales », calées, posées.

Quand je pense que j’aurais tout fait pour eux…

Une fois n’est pas coutume, c’est lui qui a tout fait. Image, musique, vous lui êtes (un peu) redevables. Merci à lui pour son super boulot.

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