Sufjan Stevens 3 mois avant

Par Pierre-Antoine, le 25 juin 2015

En concert le 8 septembre au Grand Rex, ticket payé, en poche, enfin en panier virtuel.

Chronique d’un concert qui n’a pas encore eu lieu.

Il y a une forêt quelque part dans le désert, mais je ne sais pas par où commencer.
Moi je le vois bien commencer comme ça, puis continuer.

"When i was three, three maybe four, she left us at the video store."

Je ne m’en rends compte que maintenant, tout l’album parle de sa mère qui n’est plus là.
Il m’embue déjà les yeux avec tout ça.
Heureusement je n’ai qu’une place. Pouvoir se perdre un peu dans les vraies émotions, détaché du mimétisme quasi obligatoire du duo, trio et autre combinaison d’état.
Ca sonne tellement bien.
Je pensais pas, j’imaginais une voix plus volatile, moins juste, une guitare plus étouffée, quelques hésitations pop par ci par là... et non rien de tout ça, c’est pur et parfait.
Cet album est un requiem.

Je rêvais de voir arriver Annie Clark de St Vincent, son ancienne guitariste, mais elle n’est pas là.
Ils symbolisent pourtant à merveille eux deux, cette folk mélancolique, très puissante.

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Le public est silencieux, émerveillé, et je fredonne ces paroles.

"Now that I fell into your arms
My only lover, give out to give in
I search for the council I lost

Drag me to hell in the valley of the damned
Like my mother, give wings to a stone
It’s only the shadow of the cross

I slept on my back in the shade of the meadowlark
Like a champion, get drowned to get laid
I take one more hit when you depart

I’ll drive that stake through the center of my heart
Lonely vampire inhaling its fire
I’m chasing the dragon too far

There’s blood on that blade, fuck me, I’m falling apart
My assassin like Casper the ghost
There’s no shade in the shadow of the cross"

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