Divan

Par Jacques, le 15 août 2015

Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Ca m’est venir de façon tout à fait simpliste : en lisant un super article sur la recette du succès de Pixar tout en écoutant le dernier Tame Impala. Au fond, pourquoi se faire chier pour essayer de trouver des choses complètement capillo-tractées - et prendre le risque de faire de la merde, alors qu’on peut produire des choses bien mieux simplement en appliquant les plus basiques recettes ?

Ce principe est bien entendu l’objet de querelles. Le "beau" est souvent opposé à l’efficacité, et ce qui est simple ne peut être beau. Ici, Sigur Ros > Beatles. Pour d’autres, c’est bien l’inverse : ce qui est simple se rapproche le plus de ce qui est pur : nul besoin de façonner l’objet pour qu’il donne sa pleine dimension. Ici, AC/DC > Mozart.

L’avantage étant que cette querelle est vouée à connaître mille exceptions selon les sujets, les périodes, les modes, l’humeur. Pour ma part, admirant les artistes tantôt pour la complexité de leur composition, tantôt pour l’admirable facilité d’un tube tenant sur deux accords, je passe sans vergogne ni semonce d’un camp à l’autre.

C’est un peu comme poursuivre cet exercice d’écriture ici même tout en proposant des sons qui font mon bonheur. Au final, que je fasse simple ou compliqué, ce sera jugé trop complexe, trop simple, bon ou mauvais. Mais peu importe, tant que chacun y trouve son compte, n’est-il pas ?

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