Le bon, la brute, le truand, Terence et la fille en noir

Par Jacques, le 3 février 2013

Clint, on l’a toujours à la bonne. Air de bourgeois travestis, ceinture Sherman et Clarks feutrées, il a l’air d’un mec de la middle de Liverpool, voir de Blackpool. Ses yeux noirs vous scrutent mais ne blessent pas. Son regard reste fixe et doux. Clint c’est le mec qui nous entraîne en omettant de nous guider. Alors on suit.

Lee se cache délicieusement dans les redoux du printemps. On raconte qu’enfant, il aimait se réfugier dans le bac à linge propre, au milieu des draps qui sentent bon le chèvrefeuille. Ce qu’il reste d’Atlantes et de Patagons continuent de hanter sa dense chevelure.

Eli nous enveloppe de sa voix. Il nous raconte l’histoire de cette fille habillée en noir. On l’a reconnais. Elle devient toute proche. Tout son corps nous rappelle pourtant à notre condition. Le temps était passé sur lui, sur elle. Et ils le savaient. Ciselées dans du velours, ses pensées couleur sépia rejoignent nos amours.

Et Terence avait besoin d’être réchauffé par des chants envoûtants.

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