« Je suis très inquiet de la situation dans cette région. Notre coeur est brisé d’apprendre que des membres de la communauté du football ont été tués »
Ainsi parla le Saint Pape à la foule des badauds attroupés devant lui. Doctement, sans un sourire, il prononça ces mots, emplis de solennité. Qu’importent les manifestations vieilles de quinze jours en faveur d’un meilleur niveau de vie dans un grand pays d’Amérique latine. Qu’importent les soupçons de blanchiment et de corruption pesant sur l’Institution. Qu’importe la guerre civile en Ukraine, aux portes de l’Europe. Qu’importent les enjeux géopolitiques. Qu’importent les peuples en souffrance. Qu’importe un conflit complexe et vieux de plusieurs décennies.
Le football doit survivre. Peut importe les conflits, la misère, les souffrances. Le ballon rond, Saint Graal du monde moderne, doit survivre. Le Pape Sepp Premier ne peut risquer de voir son oeuvre réduite à néant par le fait de quelques missiles. Le Dieu Football doit être plus fort, et son premier serviteur le défenseur ardent. A faire passer Jésus, Mahommed ou Gandhi pour des amateurs.
http://www.youtube.com/watch?v=IorCbr62SuQ
"Du pain et des jeux !" criaient les Romains, au faîte de leur puissance. "Du Football !" déclame Pape Sepp Premier dans ses homélies.