Jackie à Boboland

Par Jacques, le 6 juin 2014

Jackie était heureux. Profitant de son week-end en compagnie des siens, savourant un repos bien mérité, il était bien. Et voilà que, alors qu’il terminait une bière légère devant un navet en streaming, l’info tombât : "J’ai eu une place pour We Love Green !". Avant d’aller plus loin, deux choses à noter sur ce que je savais de ce festival parisien récent :
 40 euros pour seulement deux scènes et à peine plus de têtes d’affiches en 2013, ça n’incitait clairement pas au déplacement ;
 cette année, Foals était annoncé. Avec Lorde, certes, mais Foals quand même.

Autre élément à prendre en compte : bien que versé dans les thématiques du partage, de l’amour de l’autre et du sauver la planète, un tel événement ne pouvait que m’amener à croiser une foule immense de bobo parisiens. Bien que n’ayant rien de personnel à leur endroit, l’idée de m’immiscer dans ce monde parallèle m’effrayait quelque peu.

Pour mettre un terme à ces pensées qui assaillaient mon esprit, je finis par prendre mon courage à deux mains, et me rendis sans filet (et avec une place gratuite, faut pas pousser) à Boboland.

Rarement dans ma vie aurais-je eu cette sensation d’entrer dans un monde parallèle. Dès l’entrée, un espace "baby-sitting" annonçait la couleur. Plus loin, des "guinguettes éphémères bio" occupaient l’espace. Des poubelles incitant au tri sélectif et des cendriers tous les deux mètres rappelaient l’objectif "durable" du moment. Avec en prime l’instant "redécouvre les toilettes sèches", pour couronner l’instant. J’étais au top. C’était avant de croiser moult festivaliers accompagnés de leurs chers bambins dans des poussettes, venus faire la promenade du dimanche.

A ma gauche, une scène électro avec des DJ mixant devant (oui devant, vous avez bien lu) leurs platines, et à ma droite une scène dite live, passant du playback (en tout cas pour Lorde, à moins qu’elle ne possède un don d’ubiquité). Folle journée en somme. Exception faite de Foals, qui, n’en déplaise à mon ami Pierre-Antoine, m’a fait kiffer pendant une heure sur les 5 passées sur place.

Bilan : c’est toujours amusant de voir ce Bagatelle si guindé se transformer en "place to be" pour bobos en manque d’activité, et j’étais content de voir Foals. Heureusement que c’était gratos quand même.

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