2012, le best of (Jacques)

Par Jacques, le 21 décembre 2012

Bon, on ne va pas se mentir, 2012, c’était une année bien, mais pas top. Pour autant, quelques artistes ont tiré leur épingle du jeu avec des livraisons de bonne facture. Petit tour d’horizon de ces albums qui ont réussi à se faire une place dans ma bibliothèque, et même dans mon MP3. Bon je préviens, ça part un peu en quenelle, vous trouverez des très jeunes, des très vieux, des connus, des moins connus (sauf les vrais, qui se reconnaîtront , j’ai moi-même encore un peu de mal à voir la cohérence de l’ensemble.

The XX – Coexist
1ère écoute : « c’est quoi ce truc ???? ». 2ème écoute : « Mouai ça ressemble quand même vachement au premier, un air de déjà-vu, mais c’est normal, c’est encore des mioches ». 3ème écoute : « Putain, pour un truc pas ouf, j’en suis quand même à ma troisième écoute ». 4ème écoute : « C’est quand même un peu d’la balle ». Depuis lors : « Quel putain de gros kif !! »

Bob Dylan – Tempest
Sacré Bobby. Le mec me dégoûte quand je le vois en live. Oui, je suis un chale et je vous emmerde. Un son indescriptible, inqualifiable, pourri. 5000 personnes qui subissent pendant une heure. Et puis Tempest. Paf, sans prévenir. Un des rares vieux ayant survécu au régime rockeur sixties pas vraiment fait de légumes et d’orangeade (avec McCartney, mon chouchou) qui fait encore des bons albums la soixantaine passée.

The Raveonettes – Observator
A chaque fois j’avais l’impression qu’on me parlait d’un groupe gay des années 50. J’arrivais pas à faire que ce nom absurde et cette musique aille ensemble. Maintenant c’est bon. J’ai compris. Et plutôt bien même.

Alt-J (∆) – An Awesome Wave
Qu’est-ce que j’ai pu être réticent à écouter cet album ! Sûrement la sur-promotion et le fait d’entendre « Matilda » à longueur de journée dans les supermarchés n’avaient pas aidé. Et puis j’ai fini par m’y mettre. Et force est de constater que plus ça va et plus j’avais tort.

Edward Sharpe and the Magnetic Zeros – Here
Leur premier album m’avait conquis, autant dire que le deuxième se devait d’être (a minima) à la hauteur. Et bah ni une ni deux, c’est un franc succès, je suis conquis. Pourtant ça n’a plus grand chose à voir. Plus posé, moins tripeur.

Grizzly Bear – Shields
La chose sympa avec eux, c’est qu’ils déçoivent rarement. Très rarement. Dont acte.

The Temper Trap – The Temper Trap
« C’est qui le petit bourge chinois là ? Qu’est-ce qu’il fout au milieu de ces punks ? Ça doit être un de leur pote qui vient voir à quoi ressemble un concert ? Ah, il va faire mumuse avec le gros tambourin là. » Bah non, c’est le chanteur. Castré et chinois certes, mais chanteur quand même. Et lui et ses potes ne se sont pas foutus de notre gueule, c’est le moins qu’on puisse dire. En dépit d’une couverture d’album faite par le stagiaire graphiste qui n’annonce pas grand chose de bon, les 15 pistes font une habile transition entre le premier album, et la suite. Good work folks !

John Talabot - ƒin
Comme un symbole non-hipster : commencer à écouter de l’électro allemande (berlinoise même) alors que ça devient mainstream. Et aimer ça. Ca peut demander un petit effort au début, quand on n’est pas habitué, mais le jeu en vaut la chandelle, comme dirait l’autre.

Beach House – Bloom
N’en déplaise à mon collègue-rédacteur, ce quatrième album vient se loger au même niveau que le précédent, au top. Tout simplement.

Frankie Rose – Interstellar
Des ballades un peu nerveuses, des chansons courtes, un style un peu pressé. Et sa petite voix mignonne. Un moment de bonheur.

Chromatics – Kill for Love
Un des groupes que je regrette d’avoir manqué en festoche cette année. Pour ceux qui connaissent pas, je vous laisse découvrir par vous-même. Déjà que je vous mâche le travail, faudrait pas pousser mémé non plus.

Jack White – Blunderbuss
Jack taille patron. C’est un peu toujours la même chose avec lui, mais en toujours un peu différent. Mais au final, il se démerde chaque année pour trouver sa place dans les tops mondiaux. Pour une fois il fait ça seul, comme un grand.

Led Zeppelin – Celebration Day
La soixantaine qui rappelle au petit monde de la musique qui est le patron. C’est un peu de la triche, certes, le concert datant de 2007, mais que voulez-vous, le CD vient de sortir. Et putain, quelle jouissance ! Reformés à l’occasion d’un concert unique 27 ans après leur dernier set, leur son n’a pas vieilli d’un poil. Prends-en de la graine, Keith Richards !

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