C’est parti. Tous en voiture pour l’aventure. La vraie, la grande. Celle qui vous fait vivre un tour du monde en quelques mots. Le temps d’un regard, d’un sourire, d’une parole, d’un morceau de musique.
Je pourrais vous décrire le décor de l’intrigue. Les dunes de sable. Le vent salé et l’odeur des pins. Je pourrais vous parler de nos pas qui s’enfonçaient dans le sable et formaient une joyeuse ribambelle. Je pourrais vous évoquer cette lumière blanche et laiteuse qui nous enveloppa en début de journée et la dureté du soleil sur nos peaux l’après midi.
Je pourrais vous raconter de longues discussions et de fugitives histoires. Je pourrais vous faire écouter des rires clairs. Je pourrais vous nommer les protagonistes de cette histoire. Je pourrais vous rejouer des airs de guitare et chanter les mélodies qui nous inspirèrent. Je pourrais vous noyer sous les vagues qui nous ramenèrent à terre. Je pourrais vous brûler de la chaleur d’un feu. Je pourrais vous griser du parfum de nos ivresses. Je pourrais vous faire ressentir ce doux moment où je sentis les bras de Morphée m’étreindre pour ne plus me relâcher. Je pourrais vous faire goûter à un doux baiser. Je pourrais vous faire revire cette journée. Je pourrais.
Et puis il y a tous ces autres jours. Ces 364 autres jours durant lesquels on se souvient de ce voyage, de ce tour du monde. De ces regards et ces sourires, de ces paroles et ces notes de musique.