La discothèque de Jacquie : Chilly Gonzales

Par Jacques, le 19 octobre 2020

Je vous avais quittés sur une recommandation de lecture. Une série de bouquins dévorée vitesse grand V, le genre que tu as envie de partager avec tous les gens autour de toi.

Et puis, plus grand chose. Le train-train du quotidien qui reprend le dessus, le temps qui file, les idées qui s’évaporent aussitôt pensées. Autre chose à penser aussi. Je ne ressentais plus particulièrement ce besoin d’écrire, de partager. J’ai malgré tout ouvert plusieurs brouillons avec un mot, une phrase, une pensée, mais rien de bien tangible, pas de quoi occuper ni intéresser le (vénérable et cordial) quidam que tu es. Rien dont je sois satisfait en tout cas. La panne, comme on dit.

Et puis, va savoir pourquoi, depuis quelques jours, c’est revenu. Attention, l’envie est revenue, mais on ne se refait pas : la machine est grippée, elle ne va pas se relancer comme ça. Ça demande du temps, de la patience, de la volonté. C’est le soir où je me relance, et ce grâce à un type que j’ai réellement découvert durant un concert, où mon comparse de toujours m’avait invité. Je m’attendais à de l’électro pop gentillette, et je me suis retrouvé avec un canadien en peignoir seul avec son piano.

Présenté comme ça, tu te dis que ce n’est pas si pire, que ça ne durera pas plus de 3h dans le pire des cas. Au bout de 5 minutes, tu te prends à espérer que tu finiras par reconnaitre un morceau malgré tout. Et surtout, tu n’oses rien dire, de peur de passer pour un idiot. C’est absurde, quand on y pense, mais oui j’avais peur de passer pour l’idiot qui ne sait pas ce qu’il va voir et écouter.

Évidemment, ce concert reste dans ma mémoire comme un moment extraordinaire, qui m’a permis de connaitre et de rentrer dans la musique d’un artiste que je ne connaissais en fin de compte pas du tout. Au-delà de la richesse et de la diversité de ses créations - rap, électro, seul avec son piano et j’en passe - c’est quelqu’un à voir en concert, parce qu’il en ressort toujours quelque chose de différent. Je vous recommande au passage ses Masterclass où il explique comment sont construits les grands tubes pop modernes.

Voici donc quelqu’un que j’aime écouter, le premier d’une (longue ?) série dont je compte vous parler, pour vous faire découvrir les artistes qui m’émeuvent, m’étonnent, me captivent, me transportent.

On ne se quitte pas sans un petit florilège non-exhaustif des compositions de Chilly Gonzales. Si vous avez pris le temps de lire jusqu’au bout ce que j’avais à raconter, je vous enjoins à explorer cette playlist dans tous ses recoins : vous ne risquez rien d’autre que d’être à votre tour captivé par une chanson ou l’autre.

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